mercredi 20 juillet 2011

La justice laisse courrir les pédophiles.

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Un homme originaire d'Evergem soupçonné d'avoir agressé sexuellement un garçon de 12 ans, a été libéré sous conditions strictes pour la seconde fois en deux semaines par la chambre du conseil de Gand.

L'inculpé aurait abusé en 2009 d'un garçon de 12 ans qui vivait temporairement avec sa famille chez le pédophile présumé. L'homme, interpellé en 2009, fut placé en détention préventive pour ces faits avant d'être libéré conditionnellement.

Après avoir fui aux Etats-Unis, il a été arrêté l'année dernière en Floride où il se trouvait en séjour illégal. Extradé début juillet 2011 en Belgique, il a, à nouveau, été placé sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction de Gand. Il a été libéré sous conditions par la chambre du conseil le 8 juillet.

Soupçonné cette fois d'extorsion et de possession de matériel pédopornographique, il a une nouvelle fois été placé en détention préventive avant de retrouver la liberté, sous conditions, ce mardi. Le parquet de Gand n'a pas l'intention d'interjeter appel contre la décision de la chambre du conseil.
-www.7sur7.be Un pédophile présumé libéré deux fois en deux semaines à Gand -

Un pédophile ouvre un compte Facebook, la mère d’une de ses victimes agit devant les tribunaux.

Il a abusé de sa filleule de 10 ans et en a pris pour 5 ans. Aujourd’hui ce pédophile est libre et a ouvert un compte Facebook pour «se lier d’amitié avec des jeunes filles». La mère de la victime Sophie Mansuy a tout de suite saisi la justice française pour empêcher l’agresseur de sa fille de surfer sur les réseaux sociaux.

Révélée par le Figaro, cette affaire met en lumière un vide juridique en France, selon l’avocat de la victime. Une absence de règles qui se révèle fréquente en la matière, tant la loi peine à s’adapter à l’évolution rapide des technologies. Facebook n’a pas tardé à réagir puisque le compte de l’intéressé a immédiatement été fermé.

Le tribunal de Reims en charge du dossier devra trancher entre la protection des victimes et le respect de la vie privée du pédophile. En attendant le verdict, le juge lui a provisoirement interdit «d’entrer en contact avec ses victimes par quelque moyen que ce soit». L’avocat de la fillette engage un combat pour une interdiction générale d’accès des pédophiles aux réseaux sociaux, au moins durant leur période de suivi sociojudiciaire. Il a saisi le Conseil constitutionnel dans ce sens.

En Suisse, le juge aurait pris la même mesure que son collègue français. Les dispositions sur la protection de la personnalité (art. 28 et ss Code civil) permettent à une victime déterminée d’empêcher un pédophile d’entrer en contact électronique avec elle.

La justice pénale peut aussi être saisie. Toutefois une interdiction générale d’accès aux réseaux sociaux n’est pas envisageable. «Elle serait totalement disproportionnée», précise Me Sébastien Fanti, avocat spécialiste du droit des nouvelles technologies. Rappelons au passage que le peuple votera sur l’initiative de l’association Marche Blanche visant l’interdiction pour les pédophiles d’exercer une profession en relation avec des enfants.
-www.24heures.ch Pédophile libre mais privé de Facebook -
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